Pour comprendre l’histoire des Instituts de physique du globe il faut remonter jusqu’en 1854. Après une catastrophe navale française en Mer Noire, Urbain-Jean-Joseph Le Verrier prouve que la tempête venait de l’Ouest et aurait pu être annoncée.
On crée alors à l’Observatoire de Paris le premier service météorologique français, remplacé après la mort de le Verrier par un Bureau Central Météorologique, dépendant de l’Instruction Publique et confié à Eleuthère Mascart, Professeur au Collège de France.
Vers la même époque, des animateurs locaux installent des observatoires de montagne, le premier étant celui du Puy de Dôme, créé par Emile Alluard, physicien auteur d’un célèbre hygromètre.
Mascart a été le père de la physique du globe française. Son Bureau Central s’est intéressé non seulement à l’atmosphère, mais aussi à l’électricité et au magnétisme, pour lequel il a créé une gamme d’instruments novateurs et fait bâtir l’observatoire de Saint-Maur. Il meurt en 1908.
Alfred Angot, son préparateur au Collège de France en 1872 lui succède.
Marcel Brillouin, gendre de Mascart, entre au Collège de France et montre le même intérêt pour les phénomènes naturels.
Enfin Charles Maurain, préparateur de Mascart en 1894, avait étudié chez lui l’aimantation du fer finement divisé.
Institut de Physique du Globe de Paris - Mise à jour 11/2024
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