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Responsable : Chloé Michaut
Participants : Clément Thorey, Mark Wieczorek, Matthieu Laneuville
David Baratoux (OMP Toulouse), Nicolas Mangold (CNRS / Université de Nantes).


Résumé:
L’échantillonnage des magmas en surface des planètes est directement lié à la densité de la croûte. Pour une croûte de faible densité, la proportion de magma mis en place en profondeur sous forme d’intrusions et issu de la fusion partielle du manteau est forte : on l’estime à environ 5 ou 10 fois le volume de magma observé en surface sur Terre, selon si l’environnement est océanique ou continental. Sur les autres planètes, il reste difficile de détecter la présence d’intrusions magmatiques.



Cependant, sur la Lune, où la croûte primaire est peu dense, les indications d’intrusions semblent relativement nombreuses. Sur Mars par contre, il semblerait que la majorité des magmas observés en surface sont directement échantillonnés du manteau. Les rares indications d’intrusions semblent plutôt liées à des environnements glaciaires et à la mise en place de magma sous une forte épaisseur de glace ou sous un sol riche en glace. Ces différentes observations sont-elles réelles ? Pour tenter de corroborer ces observations, nous proposons plusieurs études à des échelles régionales sur les intrusions magmatiques sur Mars et sur la Lune.


Ce projet a pour but d’étudier les signatures de potentielles intrusions à la surface des planètes, de les comparer à des modèles dynamiques d’intrusions, et d’étudier les indications que ces observations nous donnent sur la nature du magma et le mode de mis en place de ces intrusions. Ces observations sont aussi replacées dans le contexte général de la structure et de l’évolution thermique des planètes telluriques.

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